Dans un décret rendu public ce jour, l’administration du président américain Donald J. Trump a annoncé la suspension de la délivrance de visas à l’encontre de plusieurs pays africains, dont certains sont frontaliers de la Guinée.
Le Sénégal, la Côte d’Ivoire, la Sierra Leone, la Gambie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Nigeria, la Mauritanie et le Bénin figurent parmi les pays ajoutés à la liste des États dont les ressortissants se verront refuser l’accès au territoire américain à compter du 1er janvier 2026. La mesure concerne les visas de visite, d’études et de regroupement familial. Elle ne s’appliquera toutefois pas aux diplomates ni aux personnes jugées « utiles aux intérêts des États-Unis ».
La Guinée ne figure pas sur cette liste.
Pour justifier cette décision, les autorités américaines avancent plusieurs arguments, évoquant notamment des risques liés au terrorisme, le refus de certains États d’accepter le rapatriement de leurs ressortissants en situation irrégulière, ainsi qu’une supposée « hostilité » à la politique des États-Unis.
Fait notable, la Côte d’Ivoire et le Sénégal, tous deux qualifiés pour la prochaine Coupe du monde de football qui doit se tenir aux États-Unis, pourraient ne pas être accompagnés de leurs supporters si cette décision venait à être maintenue.
Cette mesure intervient alors que des centaines de milliers d’Africains vivent légalement aux États-Unis et que des millions d’Américains, descendants d’Africains, constituent une part essentielle de l’histoire et de la société américaines.