Le ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi a procédé, ce jeudi 27 novembre 2025, à la validation officielle des textes réglementaires encadrant la Direction Nationale de l’Apprentissage et des Formations Professionnelles Post-Primaires et Post-Secondaires (DNAFPPPPS). La cérémonie s’est tenue au Centre de Formation Professionnelle (CFP) de Matoto, en marge d’un atelier national de deux jours.
« L’objectif était simple : réunir tous les textes qui régissent les centres d’apprentissage post-primaire et post-secondaire afin de créer de la cohérence et de la clarté dans leur création, leur fonctionnement, leur certification ainsi que dans le recrutement des apprenants. Les conditions actuelles n’étaient pas suffisamment claires. Cet atelier a permis de structurer un sous-secteur sensible et essentiel de la formation professionnelle », a-t-il expliqué.
Une réponse aux besoins des jeunes en difficulté scolaire
Le Secrétaire général du département de l’Enseignement technique a rappelé que ces dispositifs s’adressent à un public très vulnérable : plus de 1,6 million de jeunes n’ayant jamais été scolarisés et ceux qui quittent le primaire ou le collège sans alternative :
« Il ne s’agit pas seulement d’échec scolaire. Certains jeunes veulent suivre une voie différente, plus manuelle ou plus technique. Le post-secondaire permet d’offrir une véritable alternative professionnelle dès le collège », a-t-il précisé.
S’inscrivant dans la vision de refondation engagée depuis le 5 septembre 2021, Dr Bongono insiste sur la mise en œuvre stricte de ces textes : « Les formations doivent répondre aux besoins économiques des territoires. Les établissements doivent définir l’offre de formation et recruter en conséquence. C’est un nouveau départ pour qualifier le système et faciliter l’insertion professionnelle des jeunes », a-t-il instruit.
Sa direction supervise 19 centres répartis dans tout le pays, accueillant plus de 2 000 apprenants en 2024–2025.
Les partenaires techniques saluent une avancée majeure
« Nous accompagnons techniquement et financièrement ce processus pour l’adapter aux nouvelles tendances. Mais le plus important, ce n’est pas d’avoir des textes : c’est de les appliquer. Les partenaires sont prêts à accompagner les plans d’action », a-t-il rassuré.

