Au lendemain du référendum constitutionnel du 21 septembre 2025, l’Observatoire national autonome de supervision du référendum (ONASUR) a publié son rapport préliminaire, conformément à l’article 12 de la loi relative à l’organisation du scrutin. Présenté sous l’autorité de son président, ce rapport dresse un état des lieux du déroulement du vote, aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’étranger.
Déployés dans les préfectures, les communes urbaines ainsi que dans 34 ambassades et consulats, les superviseurs de l’ONASUR ont relevé plusieurs constats :
- Ouverture des bureaux de vote : La majorité ont ouvert à l’heure, malgré quelques retards liés à l’acheminement tardif du matériel électoral.
- Présence des membres des bureaux de vote : Globalement assurée, bien que quelques absences isolées aient été signalées.
- Accès des électeurs : Malgré l’éloignement de certains bureaux, la plupart des citoyens ont pu voter dans de bonnes conditions. Le rapprochement de certains centres a également favorisé la participation.
- Personnes en situation de handicap : L’absence de dispositifs adaptés a été relevée, mais des mesures ponctuelles ont permis leur participation.
- Affluence : Une forte mobilisation a été constatée, dans un climat de sérénité et de paix.
- Sécurité : En dehors de quelques incidents mineurs, la présence des forces de l’ordre et la maturité des citoyens ont garanti un scrutin apaisé.
- Clôture du vote : Elle s’est déroulée sans incident majeur, conformément aux textes en vigueur.
L’ONASUR souligne également avoir engagé, dès la veille du scrutin, des échanges avec les missions d’observation électorale, notamment la synergie des plateformes de la société civile.
Recommandations et appel au calme
Dans son rapport, l’Observatoire invite la Direction générale des élections (DGE) et l’ensemble des parties prenantes à :
- améliorer les mécanismes de remontée des résultats,
- renforcer la formation des membres des bureaux de vote en vue des prochains scrutins.
Enfin, l’ONASUR lance un appel au sens de responsabilité des citoyens :
« La construction de notre édifice national exige la primauté de l’intérêt collectif. Nous invitons nos compatriotes à se détourner de tout acte de violence ou de provocation, dans l’intérêt de la paix et de la cohésion sociale. »