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𝟳𝟱𝗲̀𝗺𝗲 𝗮𝗻𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗕𝗮𝗹𝗲𝗶𝗻𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲 : 𝗱𝗲́𝗰𝗹𝗮𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝘃𝗶𝗰𝗲-𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮𝗱𝗶𝘁𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻, 𝗠. 𝗔𝗺𝗮𝗱𝗼𝘂 𝗧𝗲𝗹𝗶w𝗲𝗹 𝗗𝗶𝗮𝗹𝗹𝗼

Discours de monsieur Amadou Téliwel Diallo, Vice-président de la Commission Baleinière Internationale

Monsieur le Président, chers Commissaires, chers observateurs et collègues, mesdames et messieurs ;

C’est un honneur pour moi de participer à cette célébration en ce jour anniversaire de notre commission et de faire quelques brèves remarques en ma qualité de vice-président de la CBI. Je me concentrerai sur l’aspect scientifique et le rôle crucial que la science a joué tout au long de l’histoire de la Commission et qu’elle jouera sans aucun doute à l’avenir.

En tant que Commissaire de la République de Guinée auprès de la CBI depuis de nombreuses années, et en tant que votre vice-président et membre du Bureau au cours de ces trois dernières années, je suis parfaitement conscient des responsabilités qui découlent de notre mandat dans le cadre de la Convention. Sans le soutien de nos scientifiques, il ne nous serait pas possible de prendre des décisions éclairées pour garantir des stocks sains et une gestion durable des cétacés.

Comme l’a constaté le Dr Ray Gambell, qui a été le premier et le plus ancien Secrétaire exécutif de la Commission, le « groupe des 3 » (puis des 4) scientifiques de premier plan a amené le Comité scientifique à développer des techniques de modélisation mathématique révolutionnaires.

Des scientifiques du monde entier se sont joints à ces éminents scientifiques pour mettre en commun toutes les informations disponibles sur les stocks de baleines, leurs migrations, leur abondance, leur croissance, leur reproduction et autres caractéristiques nécessaires pour concevoir et tester ces modèles. Les techniques de modélisation introduites par le groupe des 3, puis des 4, ont suscité une grande attention de la part d’autres spécialistes des sciences de la mer et font encore des émules dans la gestion des pêches dans d’autres fora.

Ce travail précieux se poursuit aujourd’hui. La Commission utilise les conseils du Comité scientifique pour évaluer et approuver les quotas de chasse autochtone de subsistance.  Le Comité scientifique continue de partager les informations les plus récentes sur la structure, l’état, la santé, la migration et la reproduction des stocks.  Cela n’a pas changé et reste une responsabilité essentielle, à la fois pour les scientifiques et la Commission.

Ce qui a changé, c’est le nombre de scientifiques qui mettent aujourd’hui leur expertise en commun.  La réputation du comité scientifique en tant que leader mondial de la science des cétacés a attiré de plus en plus de membres, Ils sont les bienvenus et leur rôle est d’une importance pour la commission. Pour préserver les stocks de cétacés aujourd’hui, le travail du comité scientifique doit porter sur un éventail croissant de menaces anthropiques, comme les bruits sous-marins, les prises accidentelles, les enchevêtrements, les collisions avec les navires et le changement climatique.

Plus de 500 scientifiques de 5 continents ont participé à la réunion du Comité scientifique de la CBI en 2021. Qui plus est, ce groupe de scientifiques n’est pas seulement plus important, il est aussi plus inclusif. Je suis heureux de constater que ces dernières années, la participation des scientifiques des pays africains a augmenté. L’intérêt croissant pour la collaboration avec les scientifiques sur le terrain en Afrique se reflète dans la formation récente d’un groupe intersessions du Comité Scientifique en collaboration avec la COMAFHAT pour développer un programme de renforcement des capacités axé sur les campagnes en mer et sur les estimations d’’abondance.

Cet effort accru d’inclusion se manifeste également au sein de la Commission dans son ensemble, avec un effort accru de traduction de documents clés comme les projets de documents pour le groupe de travail sur l’efficacité opérationnelle. Grâce à la générosité de la COMAFHAT et de plusieurs pays membres, il a été possible d’assurer la traduction simultanée lors de nombreux ateliers et de toutes les réunions du Bureau. Je dois également noter que l’aide pour couvrir les frais de déplacements offerte par le Fonds d’assistance volontaire qui est soutenu par plusieurs pays membres, contribue à une participation aux réunions des pays des groupes 3 et 4.

En tant que premier Vice-Président ouest-africain de la CBI, je me félicite de cette inclusion et de l’engagement actif accru de l’ensemble des membres de la CBI. Notre mission est mondiale et nous ne pouvons relever nos défis que grâce à la collecte des données, à l’expertise et à l’ingéniosité de tous nos membres.

Pour conclure, je vous remercie de m’avoir donné l’occasion de m’adresser à la communauté de la CBI au moment où nous nous approchons de la fin de notre premier siècle de science et de gestion.

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